II- Aubergiste, Soldat, Zélandra et Maître moines.
Le chemin était très dangereux et heureusement pour eux que Merulik n'était pas entre leur maison et leur destination. À deux reprises ils durent se cacher pour éviter des « brigands » comme le disait le frère. Il paraît que ces hommes n'ont aucunes âmes, mais Monya ne voulut pas le vérifier. Ils mirent deux jours et lorsque ils arrivèrent à la capitale, la fillette était morte de fatigue. Elle s'effondra. Son frère la pris dans ses bras et avec Aria, ils rentrèrent dans la ville.
Pour les deux enfants se fut une agréable sensation de voir autant de gens dans un même endroit. La dernière fois c'était il y a huit ans à la naissance de Monya. Ensuite ils étaient toujours cinq seulement. Wekran se renseigna pour trouver une auberge. La moins chère était trop coûteuse pour eux mais l'aubergiste, leur offris quelques nuits voyant que Monya ne pouvait pas chercher ailleurs. Et puis c'est rare que des enfants se ballade seul avec de l'argent. Bref. Aria coucha sa sœur, puis se coucha à son tour, bientôt suivi par le frère.
Le lendemain, lorsque Monya ouvris les yeux, elle crus d'abord être morte car elle ne connaissait pas ce lieu. Mais la présence de ses aînés la rassura.
- Ou sommes nous ?
- Dans une auberge de la capitale. Répondit Aria.
- C'est quoi une auberge ?
- Voyons mon enfant !
Dit une voix inconnue de Monya. Tu as était élevé dans l'ignorance ! Une auberge c'est un endroit où des hommes et des femmes peuvent venir se reposer quand ils sont loin de chez eux et évité de dormir dehors au risque de se faire voler ou tuer.
- Qui êtes-vous ?
- Je suis l'aubergiste. Celle qui accueille les personnes dans l'auberge. Elle m'appartient toute entière !
- Toute entière ?
- Et oui fillette ! De la moindre fourchette jusqu'à la plus grande armoire !
- Mais tout cela doit avoir un coût ? Non ?
- Bien sur mon enfant ! La nuit c'est 150 pièces d'or !
- Mais on a rien pour vous payer !
- Je sais bien ma fille ! Mais je vous offre mon hospitalité jusqu'à ce qui le faudra.
- Merci beaucoup madame l'aubergiste !
- Mais de rien petite fille !
- Quand je serais Moniale carteloise je gagnerais beaucoup de sous comme sa je vous rembourserait ! Ils faut bien que vous gagner votre vie !
- Tu es bien gentille, mais voit-tu, ma vie touche à sa fin. Bientôt je rejoindrais les étoiles !
- Vous avez pas peur ?
- Peur de quoi ? De la mort ? Non ! Il ne faut surtout pas avoir peur d'elle. Car si jamais elle te prend, tu atterrira dans un monde ou « paix, égalité et liberté » sont les maîtres mots. Un monde merveilleux et plein de joie.
- Moi je sais que à quarante ans je mourais. Mais je n'est pas peur !
- Comment ça ? Tu sais quand est-ce tu vas mourir ?
- Oui c'est la prophétie qui la dit :
Des trois jeunes moines se sera le cadet.
Il atteindra l'âge des quarante contre vent et marées...
Le monde pris dans une terreur sans fin il verra,
L'âme du héros, une lame maudite la fauchera.
Un choix suprême mettra fin à ses jours.
Pour le Cartel préserver ou céder sans retour...
Es-tu certaine que c'est toi ?
- Oui. Ma sœur, mon frère et moi sommes des fils et filles de moines. Mais je suis la cadette.
- Les prophétie peuvent changer...
- Non. Elle ne change pas. Il faudra jusque que je fasse très attention à ne pas m'attacher trop à quelqu'un. Et que personne ne s'attache à moi.
- A t'entendre parler, on dirais que tu ne veut pas tomber amoureuse. Mais dit toi toujours que l'amour viens au moment où on si attend le moins et quand il est là, il nous lâche pas.
Monya parla ainsi, toute la matinée avec la vielle dame. Elle riait pendant les blagues, sursautait lorsque l'histoire devenait surprenante. Elle buvait ses paroles comme on boit de l'eau. Elle dévorait ses gestes comme on dévore un gâteau. Elle ne se lassa pas de l'écouter et de l'écouter encore. Se fut l'aubergiste qui mit fin à la discussion.
- Aller ma puce, à table ! C'est l'heure du déjeuné. Va chercher ta sœur et ton frère derrière.
- J'y cour ! Non j'y vole !
- Aller virevolte petite colombe ! Va chercher tes frangins.
Après un succulent repas, Wekran regarda ses sœur et leur dit :
- C'est l'heure d'aller voir Zélandra. Il faut la prévenir de notre présence et de notre choix de grossir ses rands. Vous êtes partante ? Et ensuite, notre chère aubergiste nous à trouvé un Maître pour apprendre tous ce qui nous faudra savoir !
- Oui bien sur !
Répondirent en cœur les deux sœurs. Monya fit un bisous à sa nouvelle amie, et rattrapa ses aînés.
Ne sachant pas trop où chercher, Monya s'approcha d'un soldat :
- Bonjour je voudrais savoir où se trouve Zélandra.
- Et que veut une petite fille à l'Impératrice ?
- Connaissiez-vous Sire, un moine du nom de Likony et une moniale, sa femme du nom de Alaëm?
- Bien sur que je les connais. J'ai combattu avec eux. Leur mort ma affecter. Pourquoi me parle tu d'eux ?
- Je suis Monya, leur fille. Et les deux autres enfants sont mon frère Wekran et Aria ma sœur. Nous voulons plus tard rejoindre les armés de l'Impératrice.
- Toutes mes excuses mademoiselle Monya. J'ignorais que c'étaient vous leurs enfants. Alors pour allez chez Zélandra, il faut prendre le tourbillon en face puis prendre celui en haut.
- Ensuite, il faut allez a votre droite. Pour finir, vous verrez un arbre et vous y serez. Prenez garde aux monstres qui sont partout !
- Ne vous excusez pas Sire. Et merci pour l'aide !
- De rien fillette ! Et ne m'appelez plus « sire » je suis loin d'en être un !
- D'accord m'sieur !
Elle alla retrouver Wekran et Aria. Et elle les guida jusqu'à Zélandra.
Ils arrivèrent alors devant cette belle femme qu'avait servis leurs parents.
- Bonjour jeunes enfants ! Que me vaut cette visite ?
- Bonjour Dame Zélandra ! Je suis Monya j'ai huit ans et voici mon frère Wekran qui à douze ans et ma sœur Aria, dix ans. Nous sommes les enfants de Cazire et de Salia
- Ah comme ça vous êtes leurs enfants . Dit moi petite, si tu le devait, prendrais-tu les armes pour moi ?
- Oui ma dame. Avant, lorsque mes parents étaient encore en vie je vous aurai répondu non, mais maintenant je suis prête. Comme eux je vous servirai jusqu'à ma mort.
- Pas de suite chère enfant ! Je ne te demande pas le serment là aujourd'hui ! Dans quelques années tu me le dira.
- J'ai hâte ma Dame !
- Je sais bien damoiselle Monya ! Et j'en suis heureuse ! Bon, je crois que votre Maître vous attend les enfants !
- Super allons y Wekran ! Je veux apprendre le plus vite tous ce qui faut savoir pour les venger.
- Attend, Monya vient me voir, s'il te plais.
Monya s'approcha de Zélandra. C'est alors que la femme pris la fillette dans ses bras, et lui déposa un baiser sur sa joue blanche et lui ébouriffa ses cheveux châtains.
- Nous deviendrons amies toutes les deux tu veux Monya ?
- Oh oui !! avec plaisir madame !
- Commence par m'appeler par mon prénom, s'il te plais. Lui dit t-elle avec un grand sourire.
- D'accord Zélandra !
- Allez fille maintenant puce ! Va apprendre !
- Avec plaisir ! Au revoir Zélandra ! On se revoir demain ?
- Non ma belle ! Demain je doit voir un nombre impressionnant de personnes. Mais après demain promit je te garde ! Le Maître doit d'attendre !
- Oui j'y cours !! tu viens grand frère ? Allons étudier !
- Très bien jeune fille ! Mademoiselle veut-elle marcher ou monter sur mes épaules ?
- Sur toi !!
-Aalors c'est partit !
Wekran pris Monya et la déposa sur ses épaules. Il la senti bouger pour se retourner et faire un coucou à sa nouvelle amie. Puis elle entoura ses bras frêle autour de son cou. Ils trouvèrent Aria et ils partirent tous trois à la recherche du Maître. Il fut vite trouver. Wekran se présenta ainsi que ses sœur.
- Bonjour Monsieur, je suis Wekran j'ai douze ans voici ma sœur Aria elle en à dix et la plus jeune Monya, huit ans. Nos parents étaient Likony et Alaëm.
- Bonjour cher enfants ! Je me souvient de vos parents ! Ils aimaient apprendre et avaient une très bonne maîtrise de leurs pouvoir. Donnez leur le salut de ma part et dite leurs qu'ils me manque.
- Euh... Cela va être impossible... Il y à trois jours, des exilés les ont tuer...
- Oh mince ! Pardonnez-moi, je n'était pas au courant ! Je suis navré ! Toutes mes condoléances.
- Ce n'est pas grave Maître.
- Maître ? Ha euh oui pardons ! Bien sur. Quel bougre idiot je fait ! Je ne me suis même pas présenter. Je suis Delahunt Maître moines. Je suis la pour vous apprendre l'art monial. J'attends de vous de l’attention et de la rigueur. Du bon sens et de l’intelligence. Quoique le dernier point m'importe peut. Je veux surtout que vous soyez attentif ! C'est bien clair ?
- Oui Maître ! Répondirent les trois élèves.
- Alors c'est partit !!
ils passèrent le reste de la journée a travailler. Jamais Monya avait eu a dépenser une telle puissance. Mais Delahunt était fier de ses nouveaux étudiants.
- Bon mes chers élèves, la journée touche à sa fin, c'est l'heure de rentrer pour se reposer. Vous êtes très douer. Comme vos parents. Toi Monya, tu fera plus la guérison que la guerre mais tu sera, avec un bon entraînement très forte au combat. Toi Wekran, tu as le don de ton père ! Une précision impressionnante. Quand à toi Aria, tu excelles sur tout ce que nous avons travailler aujourd'hui ! Il vous manque juste une petite chose a régler : soyez patient. Vous êtes trop presser ! Vous avez le temps ! Vous ne rentrerez pas dans l'armée avant la majorité ! Demain revenez me voir si vous le voulez. Ce n'est en aucun cas obligatoire. Bon, au revoir cher enfants.
- Moi je serais là Maître !
Dit Monya avec empressement.
Moi aussi Maître !
S’exclama Wekran.Moi de même Maître !
Rajouta Aria.- Bon je vous dit à demain les enfants.
- A demain Maître !
Les trois enfants partirent pour retrouver leur chambre. Grâce à Zélandra ils mangeaient à leur faim et dormaient dans les meilleurs lit de l'auberge . Ils devaient la vie de cette dame et ils savaient qu'un jour, ils lui rendraient la pareille.