La mort

Nom : Maïan
Âge : 16 ans.
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Caractère : Maïan est plutôt intelligente, gentille, elle a le cœur sur la main et est toujours présente pour aider quelqu'un dans le besoin. Elle est aussi tête de mule et n'en fait qu'à sa tête quand une idée bien précise lui vient.
Quelques mots : Elle a souvent côtoyé la mort. Toute sa famille est morte devant ses yeux ainsi que de nombreux amis et proches.
Description physique : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Histoire et son passé : Elle a perdu ses parents à l'âge de 10 ans à peine, tués par des brigands ne cherchant qu'à piller les pauvres paysans. Son père était un ancien soldat de Kaldrass, retiré de ses fonctions suite à une blessure grave. Elle fut recueillie par un jeune guerrier du nom de Galus qui l'éleva comme sa petite sœur durant 6 années. Il l'entraîna au combat et la protégea de tous dangers, ne s'imaginant plus vivre sans elle. Elle avait bien vieilli, elle était devenue magnifique. Ses yeux étaient d'un bleu azur d'une rare beauté son visage sait fin, ses lèvres aussi, elle n'était pas très grande et était bien faite. Elle était douée à l'épée son frère lui ayant appris tout l'art du combat.

C'est suite à un combat acharné contre un jeune paladin royaliste qu'elle rencontra un mage et son cœur battit pour lui. Ils devinrent alors très proches et formaient un duo de choc...

La mort...
«Ne m'oublie pas...» Ces paroles raisonnaient dans sa tête... C'était les dernières paroles de son frère après lui avoir dit adieu. Sa mort était insoutenable. Cela se voyait. Maïan avait changé depuis ce jour là. En effet, sa bonne humeur quotidienne avait totalement disparu, ses yeux bleu azur et autrefois plein de lumière étaient cachés par la noirceur de son regard comme par un voile sombre...Elle n'adressait plus la parole à personne, ne regardait plus personne, plus rien n'existait autour d'elle. Elle n'avait plus ses parents pour la prendre dans leurs bras depuis bien longtemps. Elle n'avait plus son frère pour la consoler dans les moments difficiles.

Après presque trois jours sans avoir quitté sa chambre d'auberge, elle décida enfin de se lever et de sortir.. Elle se recoiffa légèrement et sorti de l'auberge. Les passants l'ignoraient. Elle fit de même. Elle cligna des yeux pour s'habituer à la lumière du soleil, puis se dirigea dans une rue. Il faisait frais dehors. C'était plutôt agréable. Elle avait oublié à quel point c'était beau ici ! Elle prit un malin plaisir à admirer le spectacle qui s'offrait à elle. Les oiseaux commençaient à chanter, les marchands ouvraient leurs étals, les clients arrivaient, fraîchement réveillés, pour faire leurs petites courses, les rues de Lyberthas s'animaient, envahies par les bavardages des habitants. Maïan avançait dans les ruelles qui s'étendaient à perte de vue toutes plus bruyantes les unes que les autres. C'était plaisant à voir. Mais elle avait toujours du mal à oublier...La vue de ses parents morts devant elle il y a six ans, la vision de son frère mourir sous ses yeux il y a peu...C'est comme une tâche d'encre tombée maladroitement sur une feuille... Impossible de l'effacer. Ces souvenirs resteront à jamais gravés en elle et lui feront toujours souffrir...

Elle arriva face à un bâtiment. Il y avait une grande bannière devant. Il y était inscrit « Liens Fraternels ».
C'est ici que les membres de sa guilde se réunissaient. Cette guilde avait été créée pour montrer qu'il n'y a pas que des batailles et des souffrances, mais aussi de la fraternité entre les membres. L'ambiance y est généralement bonne, comme une famille. C'est pour ça que Maïan revint voir sa guilde. Elle avait besoin d'une famille.
Elle entra timidement, ayant peur de la réaction des autres qui ne l'avaient pas vue depuis un moment déjà. La grande porte grinça, elle fit un pas à l'intérieur en regardant à droite, à gauche, pour voir si elle apercevait quelqu'un. Puis, elle entendit des pas. Ils se dirigeaient vers elle. La silhouette d'un homme apparaissait devant elle.. C'était Galus, son frère de cœur. Il avait l'air surpris de la revoir ici, puis lui lança un sourire et lui fit signe de la suivre. Elle hésitait, se demandant si elle ne devait pas plutôt faire demi-tour et retourner dans sa chambre.
Ils arrivèrent dans une grande salle. Il y avait quatre personnes là bas. Les membres de la guilde étaient tous présents. Ils levèrent tous la tête vers Maïan d'un air surpris. Ils se levèrent et la laissèrent entrer dans la salle, et l'invitèrent à s'asseoir.Elle n'osait pas lever la tête. Elle avait un peu honte d'avoir abandonner sa guilde pendant tout ce temps...
- « Maïan ! Où étais-tu passée ? » S'écria le premier.
Elle ne répondit pas.
- « Maïan, on sait tous que tu es effondrée par tout ce qu'il t'est arrivé, mais ne t'en fait pas, on est là pour te consoler. » Dit Galus en la prenant dans ses bras pour la réconforter. A ce moment là, elle se remit à pleurer. Il la serra plus fort et les autres avaient les larmes aux yeux. Maïan se sentait plutôt bien ici, parmi sa guilde, elle sentait un peu de chaleur en elle, contre son cœur. Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas eu une telle sensation. C'était agréable. Mais pas suffisant...
Le lendemain, elle se sentait déjà beaucoup mieux. Elle avait repris confiance en elle, la vie rentra à nouveau dans son corps, la lumière d'autrefois revint éclaircir son regard. Elle décida de faire un tour dehors. Elle respira à plein poumons l'air frais de la brise matinale, laissa les rayons du soleil lui réchauffer la peau et surtout, un immense sourire venait illuminer son visage.
Elle se rendit une nouvelle fois devant un bâtiment, mais cette fois-ci, ce n'était pas sa guilde qu'elle allait voir, mais les Frions. Eux aussi étaient un peu sa famille. Ils lui manquaient, cela faisait bien longtemps qu'elle ne les avait pas vu. Elle frappa un grand coup à la porte, puis une jeune femme, une guerrière, mal réveillée lui ouvrit la porte. Elle se frotta les yeux d'un air étonné.
- « M...Maïan ? C'est bien toi ? »
- « Oui Miss, c'est moi » Lui dit-elle en souriant.
- « Entre donc. Que viens-tu faire par ici ? »
- « Et bien, après un long moment d'inactivité suite à un drame, j'ai décidé de reprendre le cours de ma vie, comme avant. »
- « Oui, j'ai eu vent de la mort de ton frère... Je suis vraiment désolée pour toi. »
- « Ce n'est rien, je m'y suis fait, bien que ce soit difficile par moment. »
Maïan avait beaucoup d'admiration pour cette guilde. Ils étaient tous fort sympathiques, la bonne entente régnait ici et lorsqu'ils traversaient des moments difficiles, ils retombaient tout de suite sur leur pattes. Et c'est cela qu'elle admirait chez eux. C'est aussi pour cela qu'elle vint leur proposer quelque chose...

- « Écoute Miss, j'ai réfléchi à quelque chose et je me suis fait une décision. Tu vois, cela fait longtemps que cela me travaillait, mais avec ce qu'il s'est passé, j'ai eu du mal à me concentrer et réfléchir... Alors, je suis venue te poser une question. »
- « Je t'écoute. »
- « Et bien... Es... Est-ce que je peux rejoindre ta guilde ?

MissRenka avait du mal à croire ce qu'elle venait d'entendre.Cela faisait déjà longtemps qu'elle le lui avait proposé mais elle avait toujours refusé, et là, c'est elle qui vient le lui demander. Miss était un peu choquée, mais contente d'apprendre la nouvelle.

- « Je serais heureuse que tu nous rejoignes. Depuis le temps que je te le demande » Répondit-elle d'un ton amusé.

Maïan sourit.
Maintenant Frionne, tout allait pour le mieux pour la jeune fille. Elle avait enfin complètement repris le cours de sa vie. Elle était toujours avec sa nouvelle guilde, rendait régulièrement visite aux Liens Fraternels qui commençaient petit à petit à rejoindre les Frions, passait du temps avec son mari et allait aussi voir en cachette son meilleur ami, qui était un soldat royaliste. Et oui, l'homme qui a bien faillit la tuer lors d'un combat acharné était devenu le meilleur ami et plus grand confident de la jeune exilée depuis la mort de Buakaw. Cela pouvait sembler étrange, mais c'était comme ça.

Les Frions partirent tous ensemble pour raider chez les cartellois. MissRenka avait évidemment emporté son mari avec elle. Judah, barbare royaliste, accompagnait toujours sa femme et sa guilde. Arrivés devant le garde ennemi, les premiers coups d'épées, de haches et de boules de feu tombèrent sur celui-ci pour entrer dans l'alignement. Le garde était difficile à vaincre, mais au bout de nombreux coups, il tomba à terre. Ils entrèrent à l'intérieur à la recherche d'ennemi.
Personne. Les Frions se méfiaient et regardaient de tous les côtés pour ne pas se faire surprendre. Ils n'étaient pas chez eux, les cartellois étaient nombreux ici et pouvaient donc surgir de n'importe où. Aucun bruit, pas même le moindre chant d'oiseau ou pépiement d'écureuil. Rien. Situation très stressante pour la guilde exilée maintenant au cœur du village ennemi. Ils avancèrent, lentement, quand tout à coup, un grand cri se fit entendre. Puis une cartellois se jeta sur les exilés. Puis un deuxième, et encore un jusqu'à être une dizaine face aux Frions. Le combat commença.
Des sons métalliques d'épées qui s'entrechoquèrent, des boules de feu volèrent, des flèches passèrent en trombe, tout y passait. C'était le chaos. Les soigneurs ne savaient plus où donner de la tête.
Maïan se battait contre un guerrier du même niveau qu'elle. Elle se défendait très bien, l'ennemi avait beaucoup de mal à bloquer les coups qu'elle lui infligeait. Le combat traînait en longueur pendant que les autres se battaient aussi. Et à cet instant, le visage de Maïan resta figée dans un masque de stupeur. Son épée tomba au sol, son genou fit de même, puis son deuxième. Elle revoyait toute son enfance : ses parents qui meurent, le visage sournois des brigands, Galus qui la prit sous son aile, sa rencontre avec Lucky, son combat contre Rand jusqu'à son adhésion chez les Frions. Le visage des personne qu'elle aimait défilaient dans sa tête... Puis tout s'arrêta. Elle revient à la réalité, le combat toujours présent à ses côtés, la douleur la faisant atrocement souffrir. Mais ce n'était pas la mort de son frère qui la fit souffrir contrairement aux précédents jours, mais la flèche qui était plantée profondément dans son dos, jusqu'à en ressortir de l'autre côté. Une larme coula le long de sa joue et elle tomba à terre. Elle perdait vie petit à petit et elle se dit dans sa tête
-« Cette fois ci, c'est à mon tour... »

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